Les couteaux sont comme les humains, certains coupent plus que d'autres [pv Ecila]

Prise de spasme, reniflant et le nez qui coule, rien de bien séduisant quoi, elle le regardait, les lèvres tremblantes

« C’est vrai ? Tu ne me laisseras pas toute seule ? »

Oui ! Sinon, ces jeux lui manqueront, et puis le fait qu’il arrive lui aussi à la tourner en bourrique, si elle ne ressent plus cela, ça serait … triste et vide … ces journées n’auraient plus d’intérêt pour se lever.

« C’est toi qui est bizarre … t’es trop prévenant avec moi … enfin je pense »

Du moins, il l’était plus que les autres.

Lui caressant doucement les cheveux, posant sa tête sur la sienne, il lui répondit alors:

'' Je sais pas.. J'ai toujours était comme ça à dire vrai.. ''

Il la regarda finalement dans les yeux, et lui fit une petite bise avant de, comme un idiot, s'en aller des bras de la jeune fille telle un garçon jouant une scène de théâtre dramatiquee, se collant contre le mur, la main devant les yeux:

'' Ha.. Mais à présent, tu me laisses seul, dans le noir~ rejoindre ma chambre.. ''

Tout ça pour qu'il revienne dormir avec elle.

A la scène dramatique, elle rentra immédiatement dans le rôle de la prétendante épleuré, se mettant à genoux devant lui, serrant ces jambes au creux de ces bras

« Non ! Ne me laissez point seule ! Je viendrais vous rejoindre, maintenant va ! Que je puisse me préparer ! »

A peine eut-elle finit qu’elle lui prit timidement la main qui pendait sur le côté

« Tu m’y emmènes ? »

Se demandant à quoi pouvait ressembler la chambre de ce garçon … après tout, avec un caractère comme le sien, il imaginait que cela devait être en désordre.

Ho.. Pourquoi dans sa chambre? Enfin, il n'avait pas grand chose à cacher, étant donné qu'il était seul dans sa chambre, sans colocataire. Jouant toujours le jeu, il commença à marcher tel un prince vers la chambre, et entra pour allumer la lumière:

'' Bienvenue dans mon antre.. ! ''

Un gros foutoir, des magazines pornos partout par terre, des vêtements éparpillés partout, des paquets de chips ou bonbons au sol, et le lit pas du tout fait.

'' Je t'avais (pas) prévenue ! ''

L’était de sa chambre … elle qui est une certaine maniaque de la propreté … non, c’était affreux !! Un « Prince » ne pouvait pas vivre là dedans !
Elle s’élança dans la pièce pour mettre les détritus dans la poubelle, prit les magazines et les mit sous le lit, ouvrit la fenêtre pour aérer, ça sentait bien trop le renfermé, et finit par le vêtement qu’elle déposa sur un siège. Visuellement, c’était déjà un peu mieux

« Un vrai capharnaüm ! Comment fais-tu pour vivre l dedans ! »

'' L'habitude surement.. ! ''

Lui répondit-il, l'ayant laissée ranger sa chambre. Au moins, en un rien de temps elle avait déjà rangée le minimum du bordel.

'' Hé, mais je devrais t'inviter dans ma chambre plus souvent, j'aurais besoin de rien faire et.. ''

Il se mit alors à courir et sauta sur son lit à l'envers, comme au saut en hauteur.

'' Je me relaxerai tranquillement dans mon lit ! ~ ''

Quand à la blonde, elle sauta mais sur lui, le coinçant dans le lit

« Mais tu sais quoi, tu vas faire l’effort de changer tes draps avec ceux qu’il y a des les placards, sinon je ne reste pas ici se soir ! »

Un beau moyen de le voir bouger un peu son cul au lieu de faire sa feignasse au lit

« Je te ferais … une surprise en échange ! ça te dis ? »

Réveillait de son début de sommeil profond, Clément se mit tout de suite au travail et enleva ses deux couvertures d'oreillers, et sa couette. Sortant de nouvelles dans son placard et les remettant. Après une bonne minute à s'embêter avec ça, il termina en tombant tête la premier dans son lit:

'' Et pwfoilwa ! ''

Lança t-il, la tête complètement dans les draps. Se tournant un peu, tout en souriant, il lança:

'' Alors, maintenant.. ''

Il se releva tel une fusée pour se mettre en face d'Ecila:

'' C'est quoi ta surprise~ ? ''

Elle ne pouvait pas contester le fait qu’il avait été très rapide ! Au contraire, s’il pouvait ranger sa chambre aussi vite, ça serait génial, pour la santé de tous et plus particulièrement la sienne ! Elle ne voulait même pas savoir combien de temps ces draps avaient resté inchangé.

« Que puis-je te donner .. ? »

Elle se pencha et lui embrassa les lèvres de façon tout à fait innocente. Quand elle avait quatre ans, elle faisait ça aussi avec ces parents, elle ne voyait rien de particulier dedans.

« Content ? »

Clément en restait encore tout émoustillé. C'est à croire qu'elle ne se rappelait pas qu'il l'aimait autant. Tout joyeux, il répondit:

'' Pourquoi j'le serais pas? J'en rêvai..! ''

Oups. C'est sorti tout seul. Un peu gêné, il continua cependant sur cette route:

'' Huum.. Alors, tu te rappelles de notre promesse? ''

Celle où s'il retrouvait son couteau, elle pourrait accepter tout ce qu'il lui demanderait, et en parti de sortir avec lui. Ce que souvent, elle ignorait.

Ah la fameuse promesse qu’elle oublie un peu trop souvent… baillant en voyant les heures passés à une vitesse affolante, elle lui caressa les cheveux

« Oui je m’en rappel, que veux-tu que je fasse … ne profites pas non plus pour me donner le rôle d’esclave … »

Du moins, elle souhaitait éviter les fameux vœux comme « faire mon travail » ou encore « devenir ma maid ». Elle en croisait les doigts !

« Heureux pour ça ? C’est pas grand-chose … »

Non, ce n’était pas comme-ci quelqu’un vous forçait à l’embrasser langoureusement …

'' Le peu de chose me suffit, même si pour moi ce baiser était une.. une révélation ! ''

Le voilà qui devenait fou. Il se mit à traduire la définition du baiser bout à bout et mot par lettre, même si tout ceci ne sortait pas d'un dico, mais de son imagination débordante.

'' Et pour la promesse, j'aimerais que.. Tu dormes avec moi ce soir ♥ ''

Se retournant pour ricaner, il se dit qu'elle devait être un peu idiote pour confondre les couteaux, enfin sa supercherie avait marché, c'était déjà pas mal.

'' Bon, je vois que tu bailles, tu sembles fatiguée.. Moi aussi à dire vrai. ''

Il faut avouer qu’elle n’avait pas tout à fait vérifié l’authenticité du couteau, étant à cet instant encore à moitié endormit et de toute manière, elle était plus collé aux ciseaux qu’aux couteaux, toutefois le voir si heureux … pour si peu … comment expliquer ça … mmmh … ça lui … faisait … plaisir ?

« Juste dormir hein … ça me gêne pas ! »

Puisqu’en principe, c’est ce qu’ils devaient faire dans sa chambre. Sans plus attendre, elle s’allongea dans les draps propres du lit

« oui … bonne nuit Clément … »