Just for you. Only you [PV Eva + Clifford]

Comme tout les autres élèves de l'academy, Angelo avait reçu l'avis pour la Saint-Valentin. Rien de plus facile pour lui. Mais bon, pour cette Saint-Valentine il ne voulait qu'une seule personne. Cette personne était Eva. Il n'allait avoir que de yeux pour elle a ce si beau jour. Plus tôt dans la journée, Angelo était sorti en ville. C'est en manquant c'est cour, qu'il était aller acheter une rose pour Eva. C'est en faisant les 100 pas en attendant Eva, qu'Angelo se sentait pour la première fois de toute sa vie aussi nerveux.

Ça c'était de la Saint Valentin. Culbidon, ou comment forcer le plus féroce des pains à distribuer au moins un bisou. Et Eva était toute prête à rendre service, naturellement ♥
Mais pour l'instant, son italien préféré voulant la voir, elle se dirigeait donc tranquillement vers le foyer, se demandant ce qu'il voulait. Peut-être avait-il, pour ce quatorze février, prévu une nuit encore plus torride que d'habitude ?
Une fois arrivée, elle le vit qui faisait les cent pas, et s'affala dans le canapé le plus proche.

- Angelino, tu vas avoir le tournis si tu continues. Tu voulais me voir ?

À la force de faire les cent pas, les idées dans la tête sa venait pas. Sa sortais plutôt. Alors qu'il venait de décider d'arrêter de les faire, Eva arriva et s'installa dans le canapé le plus proche. Il s'avança tout doucement vers elle, prenant soin de garder ses mains dans le dos. Une fois assez proche d'elle, il sortit la rose de son dos et lui tendit.

- C'est pour toi Il mio amore

Une rose ? Une vraie de vraie pas en plastique qu'il fallait mettre dans un vase pour pas qu'elle meure ?

- Angelinooooo ! Mais c'est trop chou, il fallait pas ! Roh, t'es trop mignon !

Et comme il était vraiment trop gentil, elle se jeta sur lui et, les bras entourant son cou, lui fit un gros poutou sur la joue. Le tout sans lâcher la rose, on admire la coordination. Puis, une fois que ses lèvres eurent cessé de coller à la joue de l'italien, elle lui murmura à l'oreille :

- On m'avait jamais rien offert pour la st-valentin... Merci ♥

Lorsque Eva se jeta sur lui en lui entourant le cou, Angelo passa délicatement ses mains derrière son cou. Il profita de ce baisé sur le joue fort agréable pour la rapprocher de lui.

- Content que ma rose te plaise mon amour. Pour cette St-valentin, tu méritais un petit quelque chose

- Oh, t'es vraiment trop gentil... Mais moi j'ai rien prévu pour toi, c'est pas cool ça ! J'suis vraiment désolée...

Beh oui, forcément. Quand on ne croit pas plus à l'amour qu'au père Noël ou, n'en déplaise à Miecz', aux licornes roses qui crachent des arc-en-ciel, on prévoit rien pour la st-Valentin. Encore plus quand on a... Attendez... Un nombre indénombrable de partenaires. Trop cher.

- Mais il est pas trop tard pour me rattraper ! Il y a quelque chose en particulier qui te ferait plaisir ?

Déjà, elle pouvait commencer par un gros câlin collé-serré.

" Baby you'll be famous, chase you down
until you love me Papa, PAPARAZZI "

Un casque sur les oreilles et braillant à tue-tête, il fit irruption dans le foyer. Parce qu'il n'y a rien de pire pour casser l'ambiance qu'un Clifford Chester .
Il se planta droit devant le canapé et essaya de tirer le coussin sur lequel le jeune homme était appuyé. Sans réaliser qu'il interrompait quelque chose de privé.

Angie ? Oh Salut ! T'es assis sur ma clef tu pourrais te lever ?

Spoiler:

-Je n'ai rien besoin e particulier comme cadeau. Ta seule présence sera mon cadeau de St-Valentin okay?

Il referma ses bras contre Eva, et la colla encore plus contre lui. Gardant Eva dans ses bras, il avait totalement rien entendu de l'arrivé de Cliffi. Et pourtant le Cliffi il faisait du bruit. Il le remarqua seulement, lorsqu'il lui demanda de se lever. Il en profita donc de cet instant, pour embrassé avec passion Eva.

Yo Cliffi, comment ta pu perdre ta clé....?

Il se délogea pendant quelque seconde des bras d'Eva, pour aller reprendre son chapeau qu'il avait laissé sur la table. Il se plaça derrière Eva, et passa ses bras autour de sa taille, avant de lui déposé son chapeau sur la tête.

Le moins flegmatique des britanniques continua de sourire joyeusement, l'air légèrement à côté de la plaque avant de retirer de sous le coussin une imposante clef à molette.

Je l’ai pas perdue. Je l’ai juste cachée parce que les pions voulaient me la confisquer si je « faisais pas attention ». Et il se trouve que quelqu’un a eu le malheur de tomber la tête la première contre ma clef ! Quelles étaient les chances que ça arrive ?

Il descendit subitement de son petit nuage, en réalisant la présence féminine dans la pièce.

Joli chapeau ?

Bon. Un instant elle était sur le canapé bien tranquille (et très occupée aussi), et l'autre elle était debout en train de se faire complimenter pour un chapeau apparu sur sa tête plus ou moins par magie. Okay, what the fuck ?

- Euh... Merci ?

Réponse philosophique si l'en est. Allez, embrasse donc l'italien qui te tient serrée contre lui, t'auras l'air moins bête.

Angelo se retient de rire de la situation actuel de la pièce. L'arrivé de Cliffi avait vraiment tout changé. Il garda Eva dans ses bras tout en regardant Cliffi.

-Hum.... oui je vois. J'aurais jamais cru que tu pourrais être aussi violent surtout avec une clé... Je t'ai déjà dit tu était bizarre Cliffi??

Il alla chuchoter à l'oreille de Eva.

-Lorsqu'il sera parti, nous reprendrons ou nous en étions~ 

Je trouve les choses démontées et démonter des choses absolument totalement et complètement fascinants nuance !

Nébuleux comme toujours le loufoque à lunettes. Il fixa la jeune fille avec intérêt comme s’il venait tout juste de lui pousser une deuxième tête. Cliff là c’est le moment où tu es supposé être poli et empêcher que la conversation ne devienne plus gênante.

Tu sais, tu sais que si tu continues à l’embrasser comme ça, tu vas avoir les lèvres craquelées par des gerçures.

Perdu Chester. Il avait vraiment le chic pour faire de la remarque la plus anodine quelque chose d’indélicat.

Bien calée dans les bras d'Angelo, Eva enroula ses bras autour de sa propre taille pour que ses mains aillent rejoindre celles de l'italien.

- C'est gentil de t'en préoccuper, mais t'inquiètes, j'ai un super baume à lèvres.

Et un grand sourire. Pas de problème cher Clifford, même quand la situation est gênante elle s'en rend pas compte.

- Tu es dans la classe d'Angelino ? Au fait, moi c'est Eva !

Simple vérification. La big boss déteint...

Angelo déposa un baisé dans le cou d'Eva avant de regarde Cliffi de nouveau. Il avait vraiment le don pour sortir des commentaires qui casse tout l'ambiance romantique de la pièce.

-Oui il est dans ma classe Eva. Clifford Chester tel est son nom. Si tu entend des bruits de couloir sur un Pain spécial c'est lui. Il est bizarre mais sympa.

Ohoh. Fausse bonne idée.
Le sourire d'imbécile heureux se changea en une grimace dégoutée dans la seconde alors qu'une musique surexcitée s'échappait encore de son casque.
Égocentrique comme il était C.C adorait tout simplement qu'on parle de lui. Mais si il y avait bien une chose qu'il n'aimait pas à son sujet c'était qu'on fasse référence à ce prénom.

CLIFF! C'est Cliff Chester, pas ... Clifford. C'est moche et je supporte pas ce genre de truc.

Il siffla cela entre ses dents avec autant de plaisir comme on aurait pû dire :"Il y a des ordures en décomposition sur mon lit" Saute d'humeur immédiate , pire qu'une femme enceinte. Bonjour la girouette!

Bizarre mais sympa... Un peu comme tout le monde ici quoi ?

- Okay... Cliff, c'est ça ?

Oui, éviter de vexer les pains, se prendre des coups ne gênait pas Eva en soi, mais la clef à molette pouvait l'abîmer et ça, elle préférait éviter. Et un autre sourire, un peu plus séducteur cette fois, autant calmer le jeu.

- Par contre, juste pour savoir, tu vas pas te mettre à me cogner dessus avec ce machin que tu balance à bout de bras juste parce que je suis une sorrow, hein ?

Angelo écouta doucement la conversation entre Cliffi et Eva. Puis il releva la tête lorsqu'Eva parla d'objets et la frapper. Une étincelle alluma les yeux d'Angelo

-Cliffi. Si j'apprend que tu as touché Eva d'une manière ou d'une autres. Je ne serais plus le gentil Angelo. Je ne laisserais personne lui faire du mal.

Il fixa droit dans les yeux Cliffi tout en ayant un regarder enflammé. Jaloux? Non pas du tout Protecteur? Oh oui, faut pas touché sa chéri sinon il devient méchant~ 

Intriguée par le ton soudainement... Menaçant d'Angelo, Eva releva la tête et fut surprise par la lueur qui passait dans ses yeux.

- Dis donc, Angelo, je ne te savais pas si protecteur. Mais tu sais, c'est pas la peine de t'en faire, je disais ça en rigolant... Enfin, à moitié. Mais au pire, ce serait ni la première fois ni la dernière que je me prendrais des coups. C'est pas comme si ça me dérangeait...

Et hop, un petit haussement d'épaule pour conclure la tirade. Après tout, c'était pas pour rien que le psy l'avait déclarée masochiste...

Ne voulant pas parlé de son attitude si protecteur devant Cliffi, il prit Eva par la main et l'amena plus loin. Il s'arrêta a une distance raisonnable de Cliffi et regarde droit dans les yeux Eva.

-Si je suis autant protecteur, c'est parce que je t'aime. Depuis un certain temps, Angelo le dragueur n'a plus le gout de draguer. Angelo ne fait que pensé a sa douce à la prendre dans ses bras. Je n'arrive même plus a dragué correctement sans pensé a toi. Je n'ai qu'envie d'être avec toi le plus souvent possible.

Il alla chuchoter dans l'oreille un simple Je t'aime juste avant d'aller cherché un baisé sur ses lèvre.

Spoiler:

Mode "Maurice le poisson rouge hors de l'eau" : on. Mode "Cerveau en état de marche" : off. Une déclaration, ou comment faire bugger la nympho la plus active de l'académie. Chut, il ne faut pas lui en vouloir, elle n'a qu'un neurone et parfois il surcharge. C'est d'ailleurs pour ça que, une fois n'est pas coutume, elle ne montra aucune réaction quand Angelo l'embrassa. Ah, si, juste une.

- Hein ? Que de que... Tu viens de dire quoi ?

Qu'il était amoureux, tête de nœud.

Angelo se mit a rire doucement. Il avait rentré trop d'information en même temps, dans le cerveau de sa chérie. Mais il ne lui en voulait pas, après tout il l'aimait comme sa.

Je viens tout simplement de dire que je t'aime et que j'étais amoureux de toi.

Il alla la cherché et la collé contre lui.

Non, vraiment, quelque chose n'allait pas. La preuve, quand Angelo l'attira contre lui pour un câlin, Eva le repoussa doucement, l'air plongé dans une profonde réflexion (si, si, ça lui arrive).

- Attends... Quand tu dis amoureux, tu veux dire... Comme dans les doujin à la guimauve de Miecz' là, le grand amour, "je t'aime, moi aussi je t'aime", les roses, les violons et tout le tralala ?

Baisse la tête, Eva. Voilà, tu vois, dans ta main, la fleur qui étouffe ? Ça répond à ta question ?

Angelo poussa un soupir a la remarque d'Eva. Elle voulait peut-être un dessin aussi? Angelo exaspérer? Juste un peu, c'était pas facile pour lui de lui avoué tout sa. Il était un dragueur... il n'avait jamais avoué ses sentiments a quelqu'un. Eva était la toute première...

-Oui Eva comme dans les livres de Miec'z. Je ne t'ai pas offert cette fleur pour rien. Je t'aime Eva. Mais bon...

Ta gueule Angelo n'en dit pas plus. Il la ramena une nouvelle fois contre lui, et cette fois-ci il l'embrassa avec passion.

Un minuscule embryon d'instinct de survie, pourtant quasi-inexistant chez la sorrow, la poussa à ne pas repousser Angelo une seconde fois. Une petite poussée de nymphomanie aussi, c'était toujours chouette de se faire embrasser. Pourtant, dès qu'il lui fut possible de s'écarter sans risquer d'énerver encore plus l'italien, elle le fit.

- Tu veux dire que tu y crois à ces sornettes ? L'amour, le machin, le tralala tsoin tsoin ?

J'ai une objection, votre honneur ! Ma cliente a des circonstances atténuantes ! Avoir sa mère qui se prostitue dans la chambre à côté donne une conception de l'amour assez pessimiste.

Angelo soupira une nouvelle fois. Était-ce si compliqué d'y croire en l'amour? Certes, lui même il n'y avait pas cru pendant une longue période de sa vie. Mais maintenant il y croyait. Il y croyait et il le disait aujourd'hui devant elle.

- Pour être franc avec toi mi amor. Oui j'y crois. Sinon je ne serais pas devant toi entrain de te faire une déclaration de ce genre.