SUJET COMMUN

Invité

- Je suis contente que ça te plaise !

Bien entendu, le petit sourire innocent sur le visage d'Eva était tout à fait crédible, n'est-ce pas ? Ayant mené à bien sa mission, la jeune fille déposa à son tour un léger baiser sur la joue de l'italien.

- Joyeux Noël cutie !

Bon, maintenant, retrouver Miecz'. Il avait encore un cadeau à lui donner ! Évidemment, le polonais était toujours au buffet.

- Alors Miecz', t'en as encore fait une belle ? Et, dis, t'avais pas un truc pour moi ?

Mieczyslaw avait la bouche pleine, de petits fours, hein ? C'est pourquoi ses paroles furent peu intelligibles.

-Ai' pas fais exchpré, t'lui d'ra qu'chu décholé !

Bon, un petit coup de mousseux bon marché, on avale et ça va mieux. Le quoi ? Le cadeau ? Ha ouais, avant de foutre la sauce chocolat des profiteroles dessus. Miecz' sortit de sa poche l'enveloppe dorée qui brille trop classe et la tendit à Eva.

-Merry Christmas and Happy New Year~ With a lot de nice guy, hein ?

Dans l'enveloppe ? Une photo excitant fort bien l'imagination de l'infirmier le plus achetable de l'établissement, avec au dos, quelques mots "Bon pour une longue nuit de jambe en l'air payée d'avance avec un sex symbol <3 "

Ooh comme elle avait envie de le lui arracher ce sourire insolent qui jouait sans cesse sur ses lèvres ! Il savait très bien qu'elle détestait le contact et la proximité, cet idiot, bien qu'il soit quelque peu une exception, malgré elle...

- Ce n'est que simple hasard et tu le sais très bien.

Elle croisa les bras et regarda d'un air buté dans la direction opposée, sourcils froncés et légère moue aux lèvres.

- Et je ne te le dirai pas.

Son nom. Parce qu'elle en avait pas envie. Et que ça lui ferait plaisir. Très. Trop. Et ils ne voulaient pas qu'ils se rapprochent plus que ça...

Lloyd ne lacha pas son sourire narquois et laissa quelques secondes de silence intense. Même la musique c'était arrêtée pour en redémarrer une nouvelle. Un slow. Parfait. C'était parfait. Etirant un peu plus son sourire, il se débrouilla pour décroiser ses petits bras et attraper sa petite main froide. Sans qu'elle n'ait le temps de répliquer quoi que ce soit, il l'attira vers lui pour coller leurs corps et descendre ses mains sur ses hanches tout en commençant à se balancer doucement. Oui. Il dansait avec elle. Et sans quelle ne puisse s'enfuir de ses bras, il rapprocha sa bouche de son oreille et chuchota.

Alors le hasard fait très bien les choses ~ J'aurais aimé le connaitre.

Invité

Eva, à Noël, elle redevenait la gamine qu'elle n'a jamais été. Le genre qui déchire le beau papier doré, qui observe la feuille qu'il y a dans l'enveloppe, puis qui se met à sauter partout en poussant des petits cris de joie, et en faisant un câlin au polonais au passage.

- Mieczyyyyyyy ! T'sais que je t'aime beaucoup beaucoup ? Hiiiiiiiii !

Nouveaux petits bonds, ou comment atterrir sur les deux seuls personnes en train de danser. Paske genre la salle est pas assez grande.

-Oups, désolée.

- Ciao ...

- Buon Natale !

Invité

L'entrée de l'infirmier détourna Eva des excuses qu'elle préparait à l'attention du couple de danseurs qu'elle venait de bousculer. Hum, il fallait qu'elle ait une petite discussion avec lui. En particulier sur la date d'utilisation de son cadeau, et aussi sur les modalités d'utilisation. Vraiment, Miecz' était a-do-ra-ble. Raflant au passage deux coupes de champagne, elle se dirigea vers lui, lui en tendit une et but une gorgée de l'autre.

- Ginooo, mon chou, je crois qu'on a des choses à se dire toi et moi ♥~

Invité

Lorsque Gino était dans le coin, G n'était pas bien loin. Il était même rentrer a la suite de Gino. Le surveillant de près, pour qu'il ne fasse pas de bêtises. Il se planta devant Gino, lorsqu'une élève de son cour d'Italien arriva face a lui

-Eva Langston... Ne pense même pas posé un patte sur Gino.

- Ti allenta grande fratello * ~ Je suis plus que consentant pour approfondir ma relation avec cette charmante demoiselle.

- A meno che sia gelosi ?

**

Spoiler:

Frus-tré. Il était frustré d'avoir été interrompu aussi. Brutement. Aussi. DUH. Mais pas assez frustré pour lâcher les hanches de la demoiselle qu'il, par réflexe, colla à lui pour ne pas qu'elle s'enfuit. Son trésor restait dans ses bras. Heureusement, ils étaient un peu isolé et lança une remarque à Eva avant de la voir filer loin, l'ignorant complètement.

Il enroula ses bras autour de la demoiselle et posa son front dans le creux de son cou.

• Did you know that chocolate was an aphrodisiac ? ~

Et il posa un bisou sur son cou.

• But also a symbol of love hm ? ~

Ok. mode chieur /paf

Invité

G avait bel et bien compris ce que Gino essayait de faire. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait.

- non sono geloso

Il agrippa l'épaule de Gino et lui dit dans le creux de l'oreille.

- io ti solo proteggo, mio fratello. Non vorrei che qualcosa accadere a te

Spoiler:

- Va te faire voir connard !

Lloyd cligna plusieurs fois des yeux lorsqu'il la sentie se reculer et une main venir se poser plutot violemment sur ses lèvres alors qu'une autre se posait sur son bras... Se posait... Pourquoi ça lui faisait mal ? Il baissa ses yeux et remarqua le sang jaillir de son bras, et d'un coup sec de bras, il la rejeta dans les rideaux des coulisses.

• Tu te prends pour qui...

Son regard était soudain noir. Il n'aimait pas saigner. Ce n'est pas parce qu'il couchait ou plutot, la violait, qu'elle devait se croire tout permis.

- Je te retourne la question, ne te crois pas tout permis avec moi.

Elle était là. Le regardait. Et elle était énervée. Ou elle le paraissait. Vile chose. Tu peux toujours courir. Tu n'auras rien. Pas l'ombre d'une pitié, pas l'ombre d'un regard complice. Juste ce regard noir, et ce sourire, vilain, mesquin, méchant, ce sourire sadique qui était venu s'étirer sur ses lèvres que tu connaissais si bien.

• Parce que, toi, tu te crois capable de m'interdire quelque chose ?

Le "toi" avait été craché, avec dédain et dégout, de quoi se faire haïr, de quoi se faire rejeter. Mais c'est comme ça qu'il l'aimait, ce chat sauvage. Et il la regardait de haut, de trop haut.

• Je me comporte comme je veux. Et avec qui je veux.

Et il s'approche. Un pas. Deux pas. Et il l'attrape par le bras et la relève, surement douloureusement, surement. Mais il s'en fout. Et il l'attrape par les épaules, et il la plaque contre le mur derrière les rideaux.

• N'espère pas faire exception à la règle.

Pourquoi as-tu peur Maddy, tu le connais ce type, tu n'as pas à le craindre car tu ne peux tomber plus bas entre ses mains. Alors lève toi, éloigne toi tant qu'il est encore temps. Mais elle ne put réagir, il lui attrapa le bras, la serrant fort, trop fort, et elle sentit son bras s'engourdir sous sa prise avant qu'il ne la plaque violemment contre le mur, lui laissant échapper un petit gémissement de douleur. Mais elle se reprend bien vite, et malgré le léger tremblement de ses mains, elle enserre ses ongles dans ses poignets, voulant juste qu'il la lâche, pour de bon. Et un coup de genou dans le ventre. Et un regard glacial. Mais tout cela ne peut cacher le petit éclat de peur qui brille dans ses yeux et secoue doucement son petit corps et son petit cœur.

s'il y avait une chose. Une chose qu'il ne fallait pas faire. C'était toucher à sa majesté. Un coup. Bien volant dans le ventre. Mais pas assez pour le perturber. Pas assez pour l'empêcher de sortir son briquet. Pas assez pour aller l'allumer à quelques centimètres de son visage. Pas assez pour arrêter cette enflammement qu'elle avait provoqué dans ses yeux.

• Ne me cherche pas trop, joli cœur.

Et doucement, alors qu'il la bloquait avec son autre main, il descendit son briquet, allumé, aux pointes d'une mèche de ses cheveux.

• Et ne me tente pas.

Et il fixait la flamme...

- Lâche moi. Et vire ce briquet de là.

Lloyd sourit et, d'un air provocateur, éteint cette flamme. Le bluff avait assez duré. Il posa son briquet dans sa poche et la lâcha soudainement, la poussant un peu plus contre le mur avant de reculer de plusieurs pas. Il la désirait quand elle était comme ça. Il aimait. Tout. Son visage. Cette expression. Cette fierté. Ce sang. Ce.. Sang ? Lloyd remarqua qu'elle saignait, et il se contenta de sourire, frièrement, à cette vue. Elle ne devait pas saigner. Elle était son bijou. Mais c'était de sa faute. Alors il ne regretterait pas. Et sourirait. Comme toujours. Il se retourna sans un mot, faisant un bref signe de main pour dire au revoir. Mais est-ce qu'il voulait vriament lui dire au revoir...

Quel con. Quel connard. Et qu'est-ce qu'il avait à la contempler de cet air de prédateur, ce sourire malin à ses lèvres. Elle ne voulait pas être son simple jouet, son simple objet ! Elle ne voulait lui être rien du tout ! Simplement qu'il la laisse ! Les pensées se bousculaient dans sa tête alors que ses ongles s'enfonçaient encore plus dans sa peau, lui faisant mal, de plus en plus. Elle desserra doucement les poings et étira ses doigts, et c'est alors que cet enfoiré se détourna pour partir, si nonchalamment. Elle ne réfléchit pas, le rattrapa et lui mis une énorme claque, tâchée de sang, avant de le devancer et de sortir de la pièce d'un pas ferme et décidé. Ça elle n'allait pas lui pardonner de sitôt. Éloignée dans les couloirs, elle jeta un coup d'œil à ses paumes écarlates, qui tremblaient encore de peur.... Non, ça, jamais elle ne lui pardonnerait.

Duh. La salope. Il la haissait, il aurait pu la retenir, la plaquer par terre et la bruler. Il aurait du. Mais voilà... Il porta une main à sa joue pour en enlever le sang. Sang qu'il fixa ensuite rependu sur ses doigts. Cette idiote lui paierait. Peut-être même dans la soirée. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un petit sourire. Et il prit soin d'enlever tout le sang de sa joue. Et de partir. A son tour, en saluant une ou deux personnes. Il allait la retrouver. Rapidement.